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Bien-être animal : l’UE va revoir tout son corpus réglementaire

Le premier cadre réglementaire sur les poulets de chair et les porcs devrait être remis fin 2022. © Y. BOLOH

À l’occasion du Space 2022 à Rennes, La Coopération agricole a organisé, le 13 septembre, sa septième conférence sur le bien-être animal. La salle était comble, marquant l’intérêt pour le sujet, notamment sur l’aspect réglementaire.

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Le bien-être animal est un sujet majeur pour les citoyens, qu’il s’agisse d’élevage, de transport des animaux, de leur mise à mort ou de l’étiquetage sur les produits finis. La Coopération agricole a donc organisé, une nouvelle fois, une conférence au Space pour faire le point sur les avancées concrètes, notamment chez Le Gouessant, et sur les évolutions réglementaires.

Première mouture attendue fin 2023

Côté réglementation en effet, le cadre devrait évoluer rapidement. Le rapport du parlementaire européen, Jérémy Decerle, sur le bien-être animal dans les exploitations agricoles, remis fin 2021, va en effet alimenter les réflexions de la Commission européenne. Elle devrait également s’appuyer sur les avis scientifiques demandés à l’Efsa pour revoir tout le corpus réglementaire actuel.

Le premier, sur les poulets de chair et les porcs, devrait être remis fin 2022, le second pour les veaux, les vaches et les autres volailles étant attendu pour 2023. Le processus européen passera ensuite « par une étude d’impacts qui donnera les marges de manœuvre aux politiques pour avancer », a expliqué Denis Simonin, qui préside à la DG Agri deux groupes de travail, ceux sur la mise à mort et l’étiquetage. Une première mouture est attendue fin 2023.

Forte participation à la consultation publique

« La consultation publique a rassemblé 60 000 réponses, ce qui est vraiment beaucoup », a souligné le fonctionnaire européen, pointant ainsi la réelle implication du grand public. Mais, les citoyens ne savent pas toujours ce qu’ils voudraient vraiment, comme le montrent les études engagées par l’Inrae sur les lapins et les porcs. Sophie Brajon, éthologue, organisera notamment très prochainement des ateliers participatifs avec des éleveurs, puis avec des consommateurs, pour aller plus loin.

Yanne Boloh

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